
C’est avec beaucoup d’enthousiasme que l’Association des auteurs et auteures de l’Outaouais (AAAO) annonce que le poète José Claer sera jumelé à l’auteur français Pierre Cendors lors de la Fantastique Résidence, qui se déroulera du 2 au 27 novembre 2020. Il s’agit de la deuxième édition de cette résidence organisée par la Corporation du Salon du livre de l’Outaouais et l’Ambassade de France au Canada, en partenariat avec la Ville de Gatineau et l’AAAO.
Le jury de pairs a retenu la candidature de José Claer en raison de sa grande habileté à manier la littérature de l’étrangeté, que ce soit par les thématiques explorées dans ses dernières œuvres ou par son style d’écriture. L’auteur du récent recueil de poésie Mordre jusqu’au sang dans le rouge à lèvres (L’Interligne, 2019) aura l’occasion d’échanger et de partager ses visions artistiques avec Pierre Cendors dans le but de parvenir à l’écriture d’un court texte à quatre mains. Il participera également à des entretiens devant public et fera des lectures-performances de quelques-uns de ses textes, notamment lors de la Nuit de l’étrangeté, qui aura lieu le 21 novembre prochain, sous l’inspiration de la Maison Fairview.
Biographie de l’auteur
Le poète et romancier trans José Claer cumule trois romans d’initiation, trois recueils de poésie et un recueil de nouvelles, Sortilèges de l’oeil, qui a reçu une mention spéciale au Prix littéraire Le Droit en 2015, catégorie fiction. L’auteur est reconnu pour aborder des sujets liés à la quête d’identité sexuelle, de jouer quelque peu dans la provocation et d’aborder la poésie d’une manière libératrice. Ses œuvres les plus récentes sont Mordre jusqu’au sang dans le rouge à lèvres (L’Interligne, 2019), Requiem pour une muse perdue, co-écrit avec Chantal DesRochers (L’Interligne, 2018), À l’épicentre de l’éternité (L’Interligne, 2016), Dialogues de l’œil (collectif, Neige-galerie, 2015), Quand on est deux (collectif belgo-québécois, Memory et Vents d’Ouest, 2014), Sortilèges de l’œil (L’Interligne, 2013) et À l’Abattoir des anges (L’Interligne, 2012).